
Famille Bundasak
Aditaya, Kawin, Patcharee, Tanaboon, Nootsara et Narubadin Bundasak nous présentent le Palais idéal du Facteur Cheval : ” Nous habitons Lyon et on nous a parlé de cet étrange palais qui fait penser à un palais thaïlandais. Alors comme nous sommes originaires de ce pays nous étions très curieux de le voir. Nous n’avons pas été déçus et nous nous sommes beaucoup amusés. Bien sûr, ce n’est pas un palais thaïlandais mais c’est vrai qu’avec beaucoup d’imagination …. Enfin, beaucoup pour nous, parce que pour vous, européens, l’exotisme est évident ! 🙂 Très belle sortie en famille que nous recommandons !”



Le Palais idéal du Facteur Cheval
Pourquoi le facteur Cheval décida – t-il un jour de devenir facteur si ce n’est pour rencontrer son destin et faire briller les yeux de tous les rêveurs de la Terre, à commencer par sa propre fille Alice, trop tôt disparue. Du hasard de s’être cogné à une pierre à la forme étrange, suivirent 33 ans de labeur. Joseph Ferdinand Cheval se souvient de cette première pierre étrange et belle à la fois qui brusquement lui fit revenir en mémoire ce rêve de bâtisseur fait bien des années auparavant : « J’avais bâti dans un rêve un palais, un château, ou des grottes » et dès lors Cheval se dit à lui – même : « Puisque la Nature veut faire de la sculpture, moi je ferai la maçonnerie et l’architecture » . Et l’aventure commence ! En cachette, d’abord, car Cheval se sent ridicule et redoute le regard des autres qui pensent : « pauvre fou » mais il n’abandonne pas son rêve … et il a raison puisque en 1969 c’est le classement au titre des monuments historiques par Malraux et aujourd’hui c’est environs 150 000 visiteurs qui se pressent en ce lieu magique. Classé chef – d’œuvre de l’art naïf le style, hymne à la Nature, est d’inspirations diverses : Bible, mythologie hindoue ou égyptienne; la construction ne prendra le nom de « palais » qu’après sa rencontre avec un barde en 1904. L’oeuvre sera finie en 1912. Alors si vous aussi, vous êtes un doux rêveur / douce rêveuse, n’hésitez plus à venir contempler l’idéal d’un délicieux fou bâtisseur.